San Antonio a subi un deuxième revers à Phoenix. Malgré cette défaite, Tony Parker refuse d’abdiquer.
Tony, la situation devient compliquée après ce deuxième revers à Phoenix (110-102)…
C’est vrai que nous sommes aujourd’hui dans une position délicate.
Quand tu débutes une série à l’extérieur, tu as toujours l’espoir de
remporter un match avant de retourner à la maison. Malheureusement, ce
n’est pas passé. C’est dommage parce que nous avons réalisé un bon
match. Il suffit de regarder les statistiques pour s’en rendre compte.
C’est ça qui est frustrant. On aurait pu gagner.
A quel moment du match la rencontre bascule t’elle ?
La différence s’est faite sur la gestion du dernier quart-temps.
Contrairement à nous, Phoenix a su rentrer les shoots importants. Nous
étions bien en rythme en première mi-temps. Nous avons compté 10 points
d’avance mais nous n’avons pas réussi à gérer cette avance.
Phoenix s’est régalé sur les rebonds offensifs et leur réussite à 3 points a été décisive dans le 4 quart-temps…
Frye nous a fait très mal (5/6 à 3 points). Notre défense était là
puisque Phoenix shoote à 42% de réussite. Mais on leur a laissé trop de
deuxième chance. En prenant 18 rebonds offensifs, ils ont pu rester
dans le match. Sue ce coup-là, nous sommes fautifs.
Les role players ont pris cette fois-ci leurs
responsabilités mais la défaite est tout de même au bout. N’est-ce pas
inquiétant pour la suite de cette série ?
Un match basket ne se joue à rien du tout. Si nous n’avions pas craqué
en fin de match, nous n’en serions pas là. Hill et Jefferson sont bien
revenus dans cette série. Je suis content pour eux, c’est encourageant
pour la suite. Il faudra qu’ils continuent avec la même envie pour
qu’on puisse revenir.
A chaque fois que Phoenix réalisait un break, ton entrée sur
le parquet permettait aux Spurs de revenir dans le match (20 points à
8/14). On pourrait presque regretter l’absence de systèmes pour toi
dans le dernier quart-temps où tu as pris seulement trois petits shoots…
Le basket est un sport d’équipe. Il faut savoir partager la balle. En
plus, Frye défendait sur Duncan. On en a donc profité pour servir Tim à
l’intérieur qui, lui aussi, avait la main chaude.
Et pour ceux qui en doutaient, tu sais shooter à 3 points (2/2).
(Rires) Si on me laisse shooter alors que je suis tout seul, il y a
quand même des chances pour que je mette dedans ! Mais Pop préfère me
voir pénétrer. Le jeu en pénétration, c’est avant tout ma force.
Quel a été le discours de Gregg Popovich après le match ?
Comme nous, il était frustré. Mais il retient avant tout notre bonne
prestation. Pour lui, il y a des choses positives. Nous sommes dos au
mur mais nous savons qu’il est possible d’inverser la tendance. Nous
l’avons déjà fait en 2008 face à New Orleans. Nous étions revenus à
2-2. En restant sérieux, on peut relancer cette série.