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San Antonio, la quarantième rugissante
Par Benjamin, 30 janvier 2011 « C’est la meilleure équipe NBA, ils sont tellement solides. Rien d’autre à ajouter. »
Luis Scola, avec son accent de professeur de tango, résume parfaitement le fait du jour: San Antonio est la première franchise à atteindre les 40 victoires cette saison, à l’orée de son annuel road trip de trois semaines. Jamais les Spurs n’ont été aussi rapides pour franchir ce seuil et avec 18victoires de rang à domicile se rapprochent du record de 20 établi lors de l’exercice 1989-90.
« Je suis juste sans voix, c’est un tel honneur de faire partie de cette équipe et de cette quête de la perfection« , lance, lyrique, DeJuan Blair (14 pts, 12 rbds).
Le 5/8 à trois points du quatrième quart-temps samedi, dont deux flèches pour le seul Manu (22 pts), symbolise la force tranquille des quadruples champions. Houston y a cru pendant 36 minute. Au final ça sera -13 (108-95) et une quatrième défaite en six joutes.
« Que tu possèdes le pire ou le meilleur record de la ligue, tu dois continuer à exécuter ton basket avec compétitivité dans le but de toujours progresser. »
Coach Pop’ frôle le Slam pour définir la mentalité d’une équipe aux airs d’invincible. Avec un bilan de 40-7 désormais, ses Spurs possèdent neuf longueurs d’avance en tête de la Southwest Division à l’entame des traditionnelles trois semaines du Rodéo Road Trip. Ils peuvent rendre les armes dans leurs neuf prochaines rencontres à venir, à l’extérieur, qu’ils retrouveraient le AT&T Center avec le costume de leader de division. Mais l’objectif reste plus que jamais l’avantage du terrain en playoffs et en Finals, donc ne comptez pas sur TP et sa troupe de super héros pour gâcher le pécule consolidé samedi soir.
Avec son cinq majeur en double-figure, 51% de réussite aux tirs dont 50% à 3-points, 22 assists pour 38 paniers et 10 interceptions, les Spurs d’un Manu encore et toujours stratosphérique ont réalisé une nouvelle démonstration collective. Comme les C’s, le leader NBA ne possède aucun pensionnaire dans le cinq du prochain All Star Game. Une honte compréhensible: la première star de cette équipe, c’est l’équipe. Quand Richard Jefferson (7/8, 18 pts) s’invite à la fête quotidienne orchestrée par le trio TP-Manu-Duncan d’une constance impressionnante, les Texans deviennent imprenables. Houston en a fait les frais, malgré Luis Scola (23 pts-10 rbds) et six joueurs à 8 points et plus.
« On a fait jeu égal pendant trois quart-temps mais après on n’a pas su répondre à leurs tirs primés. Ils jouent juste au bon moment. Ils ne font aucun cadeau« , commente Shane Battier.
Avec seulement trois équipes à plus de 50% au menu des neuf matches à venir, San Antonio peut espérer conforter son costume de patron, même loin de son AT&T Center chéri. Le challenge est excitant au préalable d’un match des Etoiles que Tim Duncan pourrait manquer pour la première fois de sa carrière. Oublié par la fans pour une grande première depuis onze ans, Mr Fondamentaux devrait se consoler collectivement de son absence éventuelle à LA le 20 février.
Car franchement, on voit mal qui à l’Ouest empêchera San Antonio de terminer en tête de sa conférence.