Jefferson encore en Silver & Black

Wow, je viens de voir qu'on a jamais commenté la re-signature de RJ chez les Spurs. C'était pourtant une des plus grosses surprises de l'intersaison, j'ai trouvé.
Pour résumer, Jefferson était censé être le steal du siècle avant la saison dernière, il s'est révélé en fait le bust du siècle, les fans ont réclamé sa tête. Il a opt out d'un gros contrat, tout ça pour que les Spurs le re-signent pour un plus gros et surtout plus long contrat quelques jours plus tard.

Mais pourquoi ?

J'avoue que j'ai été bien dégoûtée de voir ça, et que je l'ai encore pas mal en travers de la gorge. J'essaie de me dire que le staff des Spurs a vu des choses auxquelles les simples fans n'ont pas accès, qu'ils savent ce qu'ils font. Et puis, je tombe sur ça:

"So Popovich gave Jefferson a choice, telling him there would be no hard feelings either way. Jefferson could agree to meet Popovich and assistant coach Chip Engelland during the summer in San Antonio to go "back to school," as Popovich put it, on regaining the fundamentals that the Spurs' coach thought Jefferson had lost over the last few seasons. He would also work with Spurs assistant Chad Forcier in New York. And he'd take part in Tim Grgurich's skills camp in Vegas in August.

Or he could refuse, and enjoy his summer.

"And I would have definitely tried to trade him on the spot," Popovich said. "I told him I would definitely go to work on getting your ass out of Dodge." "

"Popovich wasn't sure Jefferson would agree. He'd established himself as a star of sorts, and it's sometimes hard to get players on that level to keep from coasting. They are, they often say, who they are. But to his credit, Jefferson bought in.

"I just think he needed somebody to demand it of him," Popovich said. "He's a smart guy and he's got great character. It was lucky for me that I could address him straight on. If he was a dumb guy or a smart ass I would probably have had to try to trick him. Overall, I hope it translates to more consistent play." "

Pas le temps de traduire, mais en gros pour les non-anglophones, Pop a posé un gros ultimatum à RJ. Il lui a proposé de "retourner à l'école", de revoir ses fondamentaux, de bosser avec tous les assistants sur plusieurs camps cet été. S'il refusait, c'était le trade. RJ a ravalé sa fierté et accepté, d'où le big contrat.

Qu'est-ce que vous en pensez ? Pari risqué oui, mais vous y croyez ou pas ?
Moi j'attends encore de voir, je me mouille pas trop.

Je ne me mouille pas trop non plus, mais c'est bon signe, ça montre plusieures choses, RJ n'a pas la grosse tête et est suffisement intelligent pour se remettre en question et qu'il est extrêmement motivé.
On sait tous que l'aclimatation aux Spurs est difficile pour un aillier et qu'en général la 2ème saison est bien mieux.
Je continue d'espérer et souhaite vraiment que RJ nous fasse accéder à un niveau supérieur cette saison.

C'est vrai que c'était étonnant de voir Jefferson resigner. J'avoue que j'aime pas trop ce joueur. Notamment parce qu'il était de la première finale NBA que j'ai suivi en tant qu'adversaire des Spurs et donc je ne l'ai jamais aimé

Mais bon, c'est un Spur donc j'ai voulu croire en lui l'année dernière mais bon, j'ai bien été obligé de me faire une raison...

Maintenant après une saison, et une intersaison de plus, laissons lu une chance ! Toute façon, soyons clairs, si RJ n'est pas à son meilleur niveau, les Spurs n'ont aucune chance d'être champion. Moi j'y crois !

on a resigné RJ aussi parce que les Spurs lui on proposé un deal tu laches tes 15 millions qui nous coute 8 millions de taxes de salary cap et on te refiles les sous sur 4 ans
de toute façon il n'y avait pas trop de choix au niveau des 3 dispos

en gros si on enlève les surplus à payé si on avait gardé RJ à 15 millions ça coute l'équivalent d'un contrat à 8-9 millions la saison

Ah oui, c'est vrai que les gros sous ont leur mot à dire aussi dans cette histoire, merci LadyM de le rappeler.

En tout cas, il va falloir que RJ se réveille, parce qu'après ce premier match de présaison, il a l'air reparti sur sa lancée de l'année dernière...

Une analyse bien utile du nouveau jeu de notre cher RJ. D'après 48minutesofhell, il est en progrès visible offensivement, même si les stats ne le montrent pas spécialement. A confirmer pendant la saison...

Richard Jefferson close to solving offensive problems


AT&T CENTER — Richard Jefferson no longer looks unsure on this San Antonio Spurs team. Every step and every dribble oozes with intent. Every head fake and dribble has a purpose. When his body moves, it knows exactly why it’s doing what it is. Everything appears in sync.

Looking a the box scores, though, and you wouldn’t believe it. 2-9 from the field and eight points at Houston in the first preseason game. 3 for 7 and 11 points a couple of nights later against the Heat. 2-7 for five points against the Clippers in Mexico City. 2-3 and six points against Caja Laboral on Saturday night. And 3-8 for 12 points on Monday night against the Oklahoma City Thunder.

Those numbers bear resemblance to the averages RJ put up in his disappointing first season with the Spurs.

Though his stat lines don’t paint the picture of improvement in Jefferson’s offensive game, the intent is there. The six free throws Jefferson shot against the Heat and seven he earned versus the Thunder point to the small forward’s honed-in aggressiveness.

“I’ve been here a little over a year and I’m still getting more and more comfortable,” Jefferson said after San Antonio’s 111-102 loss to the Thunder. “I’m going to get more comfortable in the offense, just like everyone else, especially as we get used to each other.”

If Jefferson is at all uncomfortable on offense for the Spurs, it doesn’t show. His summer of working with head coach Gregg Popovich and assistant coach Chad Forcier fine-tuned his reactions in the system when the Spurs have the ball.

Is the defender off-balance when he catches the ball on the wing? It’s to the rim or bust.

Is his man giving him space or late rotating on the perimeter? He’s finally shooting the jumper with no hesitation.

Jefferson is also correctly positioned on the floor more often than not this preseason. He’s returned to the 3-point line when located away from the ball, instead of a step inside the arc like last season, when he threw off San Antonio’s spacing and made it easier for his defenders to help inside. Once the shots start to fall and he raises his 33% shooting from the 3-point line, every Spur on the court will be that much harder to guard against.

“You feel more and more comfortable and that’s what the preseason is for, but when the regular season comes and you’re playing back-to-back games and four games in five nights, that will be the true test of how your shot feels,” Jefferson said.

Think of Richard Jefferson’s game like a math equation. The Spurs don’t just want him to stumble across the right answer (or score points), they want him to figure out the process of how to get that answer and show his work. Right now, Jefferson is close to figuring out that equation. He’s got to carry the two and divide the remainder and follow the order of operations, all that good stuff. Once he does that, he can come up with the right answer, game after game.

For better or worse, Jefferson is not impatient to get where he needs to. He knows that despite the improvement he’s showing, there’s still a ways to go.

“A lot of times when I score points, it’s off of playing with my teammates, but it’s still going to take years to get used to,” Jefferson said.

But even with performing better in preseason, Jefferson realizes it’s going to take more to impress even the most optimistic of Spurs fans.

“It’s all about what you do when the bright lights are shining.”

http://www.48minutesofhell.com/richard-jefferson-getting-comfortable-in-san-antonio-spurs-offense#more-10279

Jefferson assure, je suis contente que les Spurs aient fait le pari de le resigner.

C'est vraiment le meilleur front office de la NBA !

C'est clair que RJ assure ! Il a un pourcentage au shoot exceptionnel et il a l'air de bien varié le shoot extérieur et l'agressivité vers le panier !

C'est indispensable que Jefferson soit au top pour que les Spurs aient la moindre de chance d'être champions cette année.

http://basketsession.com/richard-jefferson-parti-pour-durer/


Richard Jefferson : Parti pour durer ?



Simple forme de début de saison ou véritable renaissance ? Après une année plus que poussive passée aux côtés du trio de choc des Spurs, Richard Jefferson semble enfin porter un costume à sa taille. L’ailier au crâne luisant, quasi All-Star dans ses années avec New Jersey et Milwaukee, ne garde pourtant pas un mauvais souvenir de la saison passée, même si “gagner 50 matches et aller au second tour des playoffs n’est pas un assez bon résultat à San Antonio“. 4ème option offensive à 12.3 points, il avait décidé de tester le marché cet été avant de se raviser et de resigner en faveur des Spurs pour 38 millions.

Un salaire qui l’a peut-être motivé à travailler deux fois plus dur cet été et reprendre les bases du jeu des Spurs. Coach Pop salue ainsi l’introspection réalisée par le joueur :

“Sa motivation et son développement personnel entrepris cet été vont être un des points les plus importants de notre réussite cette année.”

Il est tout simplement passé outre le cliché qui raconte qu’il est tellement dur d’assimiler les systèmes des Spurs, qu’il faut au moins un an pour s’adapter. Redoublant d’efforts avec Pop et ses assistants, ses chiffres n’ont plus rien à voir : Jefferson est à 58% dans le champ, dont 53 à trois points, cela comparé à un vieux 46 % l’an passé dont 31% derrière l’arc.

A l’heure actuelle, RJ vaut 5 points de plus que l’an passé (17.5) pour un temps de jeu similaire. Surtout, San Antonio gagne et pointe d’ores et déjà à la deuxième place de la conférence Ouest, avec seulement un revers concédé pour 8 victoires. A tel point que l’on commence à tirer des plans sur la comète : et si c’était l’année des Spurs ? Vieillissant certes, pas flashy non plus, le trio Gino- Parker-Duncan réalise un gros début de saison. Mais selon Hoopsworld.com, on devrait plutôt parler de Big Four. ”Richard Jefferson est en train de re-émerger à un niveau de All-Star“, note le site. Pour Tony Parker, la capacité de Jefferson à rentrer des shoots est la principale raison de la grosse moyenne d’assists du Français (8.5).

A 30 ans, Jefferson a peut-être trouvé son rythme de croisière. Moins fou que lors de ses jeunes années, son jeu est désormais efficace, et s’inscrit dans la mentalité Texane : rester discret mais gagner des matches, pour enfin redevenir une équipe de titres. On a souvent parlé de fin de cycle à San Antonio. La métamorphose du n°24 pourrait toutefois plomber ce genre d’analyse.

Je trouve certaines formulations bizarres dans cet article, on dirait une traduction avec quelques calques.. A moins que ça ait été écrit par un Canadien ?