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| Le lockout | |
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+4Tof94 John1983 14DAVE Bambililos 8 participants | |
Auteur | Message |
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Bambililos Queen of the Road
Nombre de messages : 2331 Age : 39 Localisation : Lyon Date d'inscription : 26/02/2007
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| Sujet: Le lockout Mar 5 Juil - 12:40 | |
| Je ne sais plus si on en avait parlé ailleurs, mais je trouve pas, alors voici un nouveau sujet. Depuis vendredi, c'est officiel, la NBA est entrée en lockout. Il y a encore pas mal de temps avant de parler d'une saison tronquée, voire annulée, mais la menace ne fait plaisir à personne. J'ai traduit à l'arrache un assez long article, pour qu'on comprenne mieux ce qui se passe.
La NBA entre dans le lockout après que les parties n'arrivent pas à s'entendre
Séparation à l'amiable, mais véritable séparation : jeudi, les dirigeants et les joueurs NBA ont mis fin à une réunion de négociations de trois heures, sont sortis par le hall d'un hôtel et sont partis vers l'inconnu de la première grève de la ligue depuis 13 ans. Sans passer par la case départ ? Sans récupérer 2.17 milliards de dollars de plus pour les joueurs et 4.2 milliards de revenus totaux de la ligue si la saison 2011-2012 reste en suspens ? C'est la question à laquelle les deux parties devront finir par répondre, en fonction de quand elles concluront un accord et reprendront le travail après le début du lockout, vendredi à minuit. Dégager un accord dans les deux ou trois mois à venir ? Le lockout aura paru une résidence de vacances dans un grand club de tennis. Passer cinq, six, ou (oh oh) sept mois à se regarder à travers le grand fossé de ses positions ? Tout le monde (joueurs, dirigeants, petits employés du sport, fans) risque de passer un dur moment. Pendant longtemps. Après tout, cette dispute - la tentative d'une nouvelle convention collective - dure depuis 18 mois, elle est passée par une douzaine de propositions et contre-propositions, avec de nombreuses rencontres à Miami, Dallas et New York, de plus en plus rapprochées depuis le début des Finales le 31 mai. "Cela m'inquiète de voir qu'on ne se rapproche pas alors qu'on a passé tant de temps à essayer de se rapprocher, a déclaré le commissaire de la NBA David Stern, le visage fermé. On a d'énormes divergences philosophiques." Billy Hunter, le directeur exécutif de la NBA, a qualifié le différend de "mammouth". "L'écart est trop grand, on ne fait que de petits pas, au lieu d'un pas de géant", a-t-il estimé. La réunion de jeudi s'est faite en cercle relativement restreint, par rapport à la session de la semaine précédente, à laquelle de nombreux dirigeants et plus de 30 joueurs de rang. Cette fois, Stern et son adjoint Adam Silver n'étaient accompagnés que de Peter Holt de San Antonio et James Dolan de New York, sur les 11 personnes du comité des relations syndicales. Hunter, le président de l'union Derek Fisher, et les membres du comité Matt Bonner des Spurs et Maurice Evans des Wizards représentaient les joueurs, avec des avocats, des économistes et du staff dans les deux camps. Vu le progrès minime à ce niveau, les chances de parvenir à un accord jeudi, ou même de prolonger la date butoir pour ajourner le lockout, étaient minces. Mais Stern et Silver ont déclaré que ces chances se sont envolées à la minute où les joueurs ont mis sur la table une proposition qui ne s'approchait pas du tout des objectifs des dirigeants d'un meilleur équilibre et bénéfice. En fait, a poursuivi Stern, elle proposait une amélioration de la compensation des joueurs, passant de 5 à 7 millions de dollars en moyenne pour la sixième année d'un contrat. "Un lockout a de graves conséquences sur beaucoup de monde, à commencer par ceux qui ne tiennent pour aucune partie. Il y a les autres employés des équipes, il y a les gens qui travaillent dans les salles. Il y a tout un tas de gens qui vivent de notre industrie. Étant donné que les équipes avaient peu de chances de faire des profits, pas loin de la banqueroute même, nous n'avons pas vu d'autre solution face à la proposition des joueurs," a déclaré Stern. Hunter et Fisher n'ont pas fait de déclaration sur la proposition des joueurs à la sortie de la réunion. Elle était fondée sur les prévisions de croissance de la NBA, avec une augmentation des revenus des joueurs en proportion de l'augmentation globale. Avec la dernière proposition connue du management, les joueurs toucheraient un minimum de 2 milliards garantis par an pendant 10 ans - au lieu de 2.17 en 2010-2011 - avec une augmentation possible (mais plus lentement que selon le vœu des joueurs). Dans la dernière CBA [la dernière convention collective], les joueurs touchaient 57% des "revenus liés au basket-ball (BRI)" et ont proposé la semaine dernière d'ajuster le pourcentage à 54.3%. Ils affirment que cela engendrerait 500 millions de dollars de moins sur 5 ans. Les dirigeants exigent un accord à 50-50, avec un calcul du BRI plus avantageux pour eux. Et puis il y a les désaccords en rapport avec le changement de système, comme par exemple le désir des dirigeants de voir un salary cap plus dur, ou "flex" qui empêcheraient certaines équipes de dépenser plus de 100 millions de dollars en salaires (et luxury tax) sur l'année tandis que d'autres dépensent moins de 50 millions. Les joueurs considèrent ça comme une mauvaise gestion des équipes qu'ils ne devraient pas avoir à arranger eux-mêmes. Ils suggèrent qu'un meilleur système de redistribution des profits auprès des 30 équipes règlerait le problème. Stern et Silver, qui parlent de récession pour 22 équipes, insistent que la perte collective de 300 millions de dollars signifie qu'il n'y a pas assez de profits pour éponger tous les déficits. Et ainsi de suite. "Je n'ai pas peur. Je suis résigner à encaisser les dégâts potentiels que cela va causer à notre ligue. Plus on avance, plus cela risque de partir dans tous les sens. On ne sait jamais ce qui peut arriver, " assure David Stern. Fisher, sur le chemin du retour à son hôtel de Manhattan, explique : "Je sais qu'il y a beaucoup de monde, de fans qui suivent le jeu - bien qu'on ne manque pas de matches pour le moment - et qui n'aiment quand même pas la perspective du lockout. On n'aime pas ça non plus. Je crois que c'est quelque chose que nos dirigeants voient comme la meilleure solution pour obtenir ce qu'ils veulent. Nous ne sommes pas d'accord." C'est déjà quelque chose. Les deux parties ont convenu de se retrouver dans deux semaines pour un nouvel essai. Quand la NBA a été plongée dans un lockout qui a raccourci la saison 1998-1999 à 50 matches, il n'y a pas eu de négociations entre le 22 juin et le 6 août - et celle en août n'a duré que 90mn. Les deux parties ont également prévenu que leurs dernières propositions, aussi incompatibles soient-elles, resteraient sur la table. C'est bon signe dans un contexte où on répète souvent que les négociations empirent à partir du moment où on entre dans un lockout. Il y a toujours la possibilité que les parties reprennent sur des bases nouvelles lors de la semaine du 11 juillet. Fisher et Hunter considèrent que le ravin est si grand sur les questions économiques qu'ils feraient mieux de se pencher sur les changement systémiques. Stern répond : "En partant, les joueurs ont proposé qu'on reprenne à zéro la prochaine fois qu'on se voit. Qu'on regarde s'il y aurait des choses auxquelles on n'aurait pas pensé avant. Alors je ne suis pas en train de dire que notre proposition n'est plus sur la table, comme une menace. C'est juste qu'elle n'a pas fonctionné. La question maintenant, c'est comment faire des deux côtés pour que ça fonctionne ?" C'est en tout cas une question. Une autre question serait : comment peut-on négocier comme ça sans abîmer dangereusement la saison 2011-2012 ? En terme de finances, les joueurs ne sentiront pas la différence avant novembre, quand les chèques pour la prochaine saison ne tomberont pas. Pour les dirigeants, c'est plus compliqué, en raison des sponsors, des partenariats et des avances sur les ventes de tickets. Mais pour les équipes qui travaillent à perte, l'absence de matches (et de salaire pour les joueurs) pourrait leur faire moins mal qu'une reprise sur les anciennes bases. Si les lockouts de 1998 et 1995 sont d'aucune indication, une saison complète pourrait être jouée si un accord pouvait être atteint en septembre (comme en 1995). La version des 50 matches qui a commencé en février 1999 après un lockout de 204 jours était basée sur un ultime accord le 7 janvier. Si ça dure plus longtemps que ça, 2011-2012 pourrait être annulée, emportant avec elle la dynamique de forte audience et de montée de popularité de la dernière saison. C'est alors qu'un lockout de 7 mois pourrait en fait en durer 15, un peu comme l'année perdue de la NHL, en 2004-2005. A ce propos, Stern était interrogé sur la douleur de mettre un coup d'arrêt à ce qui était considéré comme la meilleure saison depuis le titre de Michael Jordan à Chicago en 1998. "On a eu une grande année en ce qui concerne l'appréciation des fans pour le jeu. Mais ce n'était pas très profitable pour les dirigeants. Et ce n'était pas très confortable pour les équipes à petit marché, elles ne se sentaient pas très concernées," répond-il. On peut se consoler en se disant que la rhétorique entre dirigeants et joueurs n'est pas encore aussi agressive qu'en 1998 - le ton est plutôt à la déception et la résignation qu'aux reproches. Mais ce n'est que le début. "Il est évident que l'horloge tourne, déclare Hunter. Cela fait 2 ou 3 ans que j'anticipe le lockout, et le voici... Je me dis que voilà, on a attendu le lockout et il est là. Maintenant il faut se mettre au travail." Stern ajoute : "Nous comprenons qu'il n'y a rien de personnel. On pourrait échanger nos arguments. Mais le manque d'animosité ne nous rapproche pas en ce qui concerne nos différends philosophiques." Et ça ne rapproche personne - joueurs, dirigeants, fans, employés d'équipes ou de la ligue - du basket-ball.
http://www.nba.com/2011/news/06/30/aschburner-lockout/index.html# | |
| | | 14DAVE Big brother
Nombre de messages : 2457 Age : 50 Date d'inscription : 25/02/2007
| Sujet: Re: Le lockout Mar 5 Juil - 19:10 | |
| Merci d'avoir traduit un si long article. C'est quand même une belle merde ce lockout. Mais bon vu comment joue les SPURS lorsqu'ils sont frais, ils peuvent créer la surprise sur une mini saison! | |
| | | 14DAVE Big brother
Nombre de messages : 2457 Age : 50 Date d'inscription : 25/02/2007
| Sujet: Re: Le lockout Lun 11 Juil - 22:06 | |
| http://basketsession.com/tout-sur-le-lockout-part-1-lhistoire-du-lockout-dans-les-ligues-us/
Tout sur le lockout – part 1 : l’histoire du lockout dans les ligues US 1 juillet 2011 à 13:40 par benjing
Rappel des faits dans cette histoire qui vient écorner l’image de la NBA et de ses joueurs.
La NBA connaît son premier lockout depuis 1999 et il est donc intéressant de faire la liaison avec les autres sports US, de revenir sur les tenants et les aboutissants du coup d’arrêt actuel porté à la NBA, ainsi que de se replonger dans les précédents conflits pour y trouver un peu d’espoir quant à ce que sera la Ligue lorsqu’elle redémarrera. Dans cette première partie, on s’attarde sur les principaux lockouts qui ont marqué le sport US et les principales causes du premier lockout NBA il y a plus de dix ans.
Quid des autres Ligues de sports US ? Jusqu’en 1998, la NBA pouvait se targuer d’être la seule des grandes ligues de sports américains à n’avoir jamais eu de matches annulés à cause d’un désaccord profond entre les joueurs et les propriétaires des franchises. Les autres sports US ont connu leur lots de mésaventures à ce niveau, résultant d’un lockout ou d’une grève des joueurs.
Ainsi, la MLB (Baseball) a-t-elle carrément interrompu la saison en 1994, ne jouant plus aucun match à partir d’août (en plein milieu de la saison) et annulant même les World Series (les finales de baseball) pour la première fois depuis 1904. La NHL (Hockey) a, elle, connu deux conflits majeurs ces 15 dernières années qui ont eu pour conséquence de réduire la saison 94/95 à 48 matches (la saison en comptait alors 84, contre 82 actuellement comme en NBA) mais surtout d’annuler purement et simplement la saison 2004/2005, ce qui était la première fois qu’une des quatre ligues majeures ne jouait aucun match.
Quant à la NFL (Football Américain), elle connut son conflit le plus rude en 1982 (en perdant 7 matches sur 16) mais est actuellement engluée dans la même situation que la NBA, les propriétaires ayant fermé la boutique le 11 mars dernier en réponse à la « décertification » du syndicat des joueurs (en gros le syndicat se retire son statut de syndicat), action ayant permis à une dizaine d’entre eux d’attaquer la ligue en justice pour violation de la loi anti-trust américaine et ainsi mettre ce conflit dans les mains d’un juge*.
On voit donc que la NBA, avec le lockout de 1998, s’était plutôt placée dans les rails de la NHL puisque cette saison-là ne vit que 50 matches de disputés. Si l’on extrapole sur ce qui s’est passé dix ans plus tard sur les patinoires, on ne peut qu’espérer que l’histoire ne se répète pas.
Principales raisons du blocage de 98 Dans un sens, il serait possible d’affirmer que le conflit de 98 ressemble à celui de 2011. Un CBA avait été mis en place en 1995 pour 6 ans mais les propriétaires avaient la possibilité de le remettre en cause au bout de trois ans si les conditions de fonctionnement ne leur convenaient pas et, surtout, si plus de 51,8% des revenus allaient directement dans la poche des joueurs. Comme il fut alors calculé que ce pourcentage s’élevait à 58% (conséquence de l’utilisation massive de certaines exceptions au salary cap, exceptions prévues par l’accord), les propriétaires dénoncèrent l’accord et votèrent à une écrasante majorité (27 à 2) la renégociation d’un nouveau CBA, arguant aussi de la mauvaise santé financière de 15 des 29 franchises d’alors.
L’un des gros problèmes, en liaison avec les salaires des joueurs, était donc le salary-cap, institué en 1983, et surtout les exceptions qui permettaient de le franchir, puisque l’accord permettait entre autres aux teams de re-signer leurs propres stars à un tarif presque sans limite en utilisant la « Larry Bird exemption », ce que les proprios voulaient voir disparaître.
Un autre point d’achoppement concernait les rookies et la possibilité qu’avaient ceux-ci de devenir « Unrestricted Free-Agent » au bout de trois ans, mais aussi le montant des contrats et extensions qu’ils pouvaient alors signer. Kevin Garnett, en signant son contrat de 6 ans pour 126 millions de dollars, avait d’ailleurs un peu mis le feu aux poudres des relations joueurs/propriétaires lors de la saison 97-98.
Suite de l’article vers 17h avec le contexte et les raisons de ce lockout 2011. Stay tuned
* Pour rappel (et c’est intéressant car le syndicat des joueurs NBA a menacé de faire comme son homologue NFL), la loi anti-trust aux USA est une loi qui interdit toute pratique (accords, entente sur les prix, les salaires, etc…) qui font tendre un business vers un statut de monopole ou vers une situation où les acteurs du marché, ou voulant entrer sur le marché, n’auraient pas les mêmes droits (en termes de prix, de rémunérations, etc.). Les syndicats, dans la mesure où ils représentent les salariés, sont une exception à cette loi et peuvent négocier avec le management d’une entreprise des choses comme le salary cap, qui normalement devraient tomber sous le coup de la loi anti-trust. Mais si les joueurs choisissent de ne plus être réunis en syndicat (la fameuse décertifcation), comme l’ont fait les joueurs NFL, alors toute volonté d’imposer un salary cap devient hors-la-loi
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| | | 14DAVE Big brother
Nombre de messages : 2457 Age : 50 Date d'inscription : 25/02/2007
| Sujet: Re: Le lockout Lun 11 Juil - 22:07 | |
| http://basketsession.com/tout-sur-le-lockout-part-2-les-raisons-de-la-discorde/
Tout sur le lockout – Part 2 : Les raisons de la discorde 1 juillet 2011 à 17:53 par benjingChris Elise Présentation des gros points de désaccord entre les proprios et les joueurs.
« Ça m’inquiète que nous ne soyons pas plus proches et que nous ayons passé tant de temps à essayer de l’être. Nous avons deux philosophies très éloignées. » : Pour David Stern, le constat d’échec est clair, les joueurs et les proprios sont à des années-lumière d’être d’accord. Et si, contrairement à 98, ni les propriétaires ni les joueurs n’ont mis un terme prématuré au CBA en vigueur depuis 2005, les conditions des négociations sont assez semblables. Voici les principales raisons qui expliquent que l’on en soit arrivé là :
La crise économique Financièrement, la Ligue se trouve actuellement dans un état difficile, la crise économique étant passée par là. Les franchises perdent de l’argent (d’après les propriétaires, plus de 300 millions de dollars), les fans ne disposant plus forcement de fonds (il n’y a qu’à voir les salles à moitie vide à Atlanta, ou autre New Jersey, en saison régulière). Les joueurs contestent fortement ce constat, comme en 98, en arguant du fait que seules quelques franchises, celles des petits marchés qui font de mauvais choix, perdent réellement de l’argent. Néanmoins, contrairement à la NFL où les teams ont joué la carte du secret, les teams de la NBA ont sorti les livres de compte ouvertement pour démontrer leur affirmations aux joueurs. Un point positif, par rapport au conflit de la NFL qui, il faut le rappeler, oppose une Ligue qui fait énormément de bénéfices à des joueurs qui gagnent énormément d’argent, les propriétaires voulant juste changer la redistribution pour faire plus de bénéfices et voir les joueurs participer au financement des stades, par exemple.
La masse salariale Sur le plan des salaires, les propriétaires ne veulent plus non plus d’un salary cap « extensible » a volonté. Le salary cap était cette année à 58 millions de dollars (et au-delà de 70 millions, les franchises payaient la “luxury tax sur la base d’un dollar pour chaque dollar supplémentaire). Les propriétaires avaient donc proposé un flex-cap, qui aurait permis d’avoir un plafond de masse salariale (62 millions) que l’on pouvait dépasser par la “Bird exception” ou la “Mid-Level exception”. Une notion de collégialité fut même proposée puisque, dans l’esprit des proprios, les salaires auraient été mis bout à bout et, si ceux-ci avaient dépassé 1860 millions de dollars (62 multiplié par 30, comme le nombre de franchise), les joueurs auraient dû “rembourser” la différence. Cette proposition a chagriné les joueurs, qui la considérait de fait comme un “hard cap”, au point de la refuser totalement.
Le syndicat des joueurs a joué la carte de la négociation en proposant de réduire leurs salaires combinés de 500 millions sur les cinq prochaines années. De plus, malgré la garantie de la Ligue que leurs émoluments ne tomberaient pas en-dessous de 2 milliards de dollars (en cumulé, bien sur), les joueurs ont considéré qu’ils y perdaient puisqu’ils ont touché plus de 2,1 milliards lors de la dernière saison.
Vers un durcissement de la position des proprios ?
Avec le lockout, les propriétaires pourraient devenir encore plus intransigeants et exiger un hard cap plafonné à 45 millions de dollars, qui sonnerait alors la fin des joueurs “moyens” payés grassement et irait clairement dans le sens recherché de baisser les salaires des joueurs, coûte que coûte (on avait parlé de 800 millions par an d’économie souhaitée sur ce point).
On peut s’interroger sur cette revendication alors que ce sont ces mêmes propriétaires qui proposent des contrats presque indécents à des joueurs qui ne mériteraient même pas la moitié du montant pour lequel ils signent. Rashard Lewis et ses 126 millions, Jerome James et ses 30 millions, Eddy Curry et ses 11 millions pour 2011… Dans un réflexe d’autodéfense, les propriétaires veulent sûrement se protéger d’eux-mêmes.
La répatition des revenus La répartition des revenus est aussi réapparue cette année sur la table des négociations puisque les propriétaires voudraient voir la disparition de cette barrière des 57% allant aux joueurs. Actuellement en place, le BRI (Basketball Related Income=Revenus Liés au Basket) assure aux joueurs 57% des revenus qu’engrange la Ligue. Si les salaires combinés des joueurs tombent en-dessous de cette barrière, par l’intermédiaire d’un Fonds spécial alimenté par les économies réalisées, les propriétaires doivent combler la différence en signant un gros chèque aux joueurs. Évidemment, l’union des joueurs veut absolument garder ce BRI (même en le diminuant à 54,3%) tandis que les proprios voudraient s’en débarrasser et récupérer plus de contrôle sur leurs comptes.
La garantie des contrats Enfin, la question des contrats est un autre point primordial de ces négociations. Alors que les propriétaires voulaient mettre fin aux contrats garantis (qui n’existent, par exemple, pas en NFL sous cette forme car seulement une partie du contrat est garantie), ils se sont depuis rétractés, préférant se concentrer sur d’autres aspects de la lutte. Malheureusement pour les négociations, les joueurs n’ont pas vu dans cette rétractation un effort de la part de leurs interlocuteurs puisqu’ils jouissent déjà de ces contrats garantis. Néanmoins, David Stern a voulu se montrer menaçant dernièrement en disant être prêt à remettre en cause les contrats garantis actuels au cas où les joueurs se “décertifiraient” (voir l’explication à la fin de la partie 1, lien ci-dessous) dans l’intention de suivre l’exemple de leurs collègues footballeurs
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| | | 14DAVE Big brother
Nombre de messages : 2457 Age : 50 Date d'inscription : 25/02/2007
| Sujet: Re: Le lockout Lun 11 Juil - 22:08 | |
| http://basketsession.com/tout-sur-le-lockout-part-3-les-perspectives/
Tout sur le lockout – part 3 : les perspectives 2 juillet 2011 à 16:16 par benjing
Les répercussions du lockout sont nombreuses pourles différents protagonistes et leur image.
« Un lockout a un impact très large sur un bon nombre de personnes, dont la plupart ne sont pas liées aux autres. » David Stern le sait, les répercussions sont nombreuses pour les joueurs, les proprios, la ligue et l’image des différents protagonistes.
Conséquences immédiates Dans les faits, les joueurs sont maintenant interdits de tout contact avec leurs teams, qui, elles, ne peuvent plus exploiter l’image des joueurs (plus un seul n’est en photo sur la moindre page des sites internet des franchises, à titre d’exemple). Les joueurs ne peuvent accéder à aucun bâtiment appartenant à ces équipes (jusqu’à cette règle hallucinante où il ne peuvent se rendre à un concert ayant lieu dans la salle où ils jouent habituellement).
Plus grave, et les joueurs de la NFL en font déjà les frais, ils ne peuvent accéder aux moyens médicaux des teams et, pour certains, cela pourrait retarder leur rééducation et les assurances liées à leurs contrats sont suspendues (ce qui posera problème pour les NBAers désirant jouer autre part).
A moyen terme, on voit peu de chances pour que le conflit se résolve tant les deux parties semblent éloignées et mettent en doute la sincérité de l’autre. Billy Hunter a déclaré espérer que les deux camps puissent se rencontrer dans les deux prochaines semaines pour avancer mais les meetings proches du buzzer ayant échoué, sans la pression du temps qui s’amenuise, les discussions n’aboutiront sûrement à rien.
Le vrai impact immédiat sera d’abord pour tous les free-agents qui auraient dû commencer à négocier et à signer de nouveaux contrats dès ce vendredi 1er juillet. En effet, avec le lockout, toutes les affaires courantes de la NBA sont mises au point-mort. En revanche, les joueurs sous contrat ne verront pas franchement de différence puisqu’un joueur n’est jamais payé pendant les vacances, ne touchant ses chèques que pendant la saison régulière. Ils pourraient donc venir chercher un moyen de subsistance dans les clubs europeens, a l’image de Kleiza a Vilnius, mais à condition de régler les histoires d’assurance.
Les rookies nouvellement draftés se retrouvent, eux aussi, dans l’expectative puisque sans club mais sans aucun moyen de retourner en NCAA l’année prochaine, au cas où la saison serait purement et simplement annulée. Plus que des stars NBA « non free agent », dont les contrats courent, avec des assurances qui ne sont pas “lockoutisées”, on peut prévoir quelques arrivées de ces jeunes pousses talentueuses qui, si elles ont été prises au premier tour de la draft, sont assurées d’un contrat NBA de toutes les façons.
Les proprios à l’usure ? A plus long terme, il est évident que les propriétaires vont maintenant jouer la montre et n’ont pas vraiment d’intérêt à trouver un accord où ils penseraient perdre la main sur leur business et leurs revendications. Il faut ici se souvenir du lockout de 99 qui s’était terminé en grande partie car les joueurs n’étaient plus payés et les difficultés financières de certains avaient fissuré leur union. Mais, comme l’a dit Grant Hill, le fait d’avoir déjà connu un lockout joue aussi en faveur des joueurs qui ont l’expérience (au moins pour les vétérans qui ont dû distiller la bonne parole aux plus jeunes) de ce genre de situation et ont dû anticiper les mois à venir au niveau financier. En gros, les propriétaires vont sûrement croiser les doigts pour que les jeunes joueurs n’aient pas trop écouté leurs aînés et se retrouvent asphyxiés vers novembre-décembre au point de céder sur quelques points de négociations.
Et en cas de saison annulée ? Enfin, si la saison était annulée de façon claire, on pourrait alors avoir perdu pour de bons quelques légendes du jeu qui ont déjà déclaré être prêtes à prendre leur retraite, comme Kidd, Hill ou Duncan. Néanmoins, pour garder un peu d’espoir (car nous restons tout d’abord fans et voulons voir les joueurs sur un terrain plutôt que derrière des micros en costard-cravate), la NHL nous a appris qu’une saison annulée pouvait ensuite donner place à une Ligue revigorée et repartie sur des bases financières saines, ce qui semble actuellement manquer à la NBA. La Ligue de hockey est dans sa 6ème année post-lockout et ne s’est jamais aussi bien portée, que ce soit en termes de revenus ou d’intérêt des fans, comme l’a prouvé le déroulement des playoffs cette année.
Il est fort dommageable pour la NBA qu’au niveau sportif, elle ne soit pas aussi bien porté depuis le dernier lockout. Et le formidable élan pris cette année peut se casser et on pourrait voir de nombreux fans se détourner vers un autre sport (avec le lockout de la NFL et de la NBA, le foot « soccer » va sûrement prendre encore plus d’importance au niveau médiatique).
A titre plus anecdotique, dans le cas où aucun match ne serait joué en 2011-2012, il est aussi possible que la NBA regarde du côté de la NHL en ce qui concerne la draft de juin prochain. Comme il n’y avait pas eu de saison régulière en 04-05, la ligue institua une loterie où toutes les teams pouvaient remporter le 1st pick. Bien sur, les apparitions en playoffs sur les trois dernières saisons et le nombre de fois où ils avaient remporté le 1st pick sur les quatre dernières saisons venaient tempérer ce tirage intégral. Une idée que David Stern poursuivra peut-être en avril 2012, apportant là peut-être le seul moment d’excitation d’une année qui aura alors été bien morose.
« Je n’ai pas peur. Je suis seulement résigné aux dommages potentiels que cela peut causer à notre ligue. » David Stern
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| | | 14DAVE Big brother
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| Sujet: Re: Le lockout Lun 11 Juil - 22:09 | |
| Le syndicat des joueurs entre dans la bataille 7 juillet 2011 à 16:28 par benjing
Après la guerre des chiffres entre Nate Silver et la NBA, voici l’acte 2 avec le syndicat.
Le syndicat des joueurs, par l’intermédiaire de son porte-parole, Dan Wasserman, est revenu sur la polémique entre Nate Silver et la NBA, dont Basketsession parlait hier. Il est bien sur allé dans le sens de Silver, pour qui la NBA n’est pas très honnête et crédible avec les chiffres qu’elle propose.
« En 2009-2010, la NBA n’a pas arrêté de prévoir un déclin des revenus de l’ordre de 5%, d’environ 180 millions de dollars, tout en prévoyant également des pertes de 370 millions de dollars. Mais les revenus ont en fait augmenté en 09-10 et la différence était proche de 200 millions de dollars. Néanmoins, les pertes n’ont été ajustées que de 30 millions. Donc, en effet, nous pensons que nous avons ici une base adéquate pour mettre en doute leur projections et données financières. » a affirmé Wasserman.
Pour bien enfoncer le clou, Wasserman cite l’exemple du salary-cap de la saison 10-11, qui aurait dû baisser jusqu’à 50,4 millions de dollars, suite au déclin des revenus annoncés. Néanmoins, il fut fixé à 58 millions, légèrement en hausse par rapport à celui de 09-10 qui s’élevait à 57,7 millions.
Bien sur, comme elle l’a fait pour le blogueur-statisticien du NY Times, la NBA n’a pas tardé à répliquer par l’intermédiaire de son porte-parole, Mike Bass.
« Que Dan Wasserman pense que notre projection sur les futurs revenus de la Ligue, réalisée avant le début de la saison 2009-10 au milieu même de la pire crise économique de ces 80 dernières années, soit reliée de quelque manière que ce soit à nos comptes audités de fin d’année est absurde. Sa remise en cause de nos données, qui ont subi un audit, à partir d’une projection erronée est illogique. » a déclaré Mike Bass
Dans le même temps, Mike Bass en a remis une couche pour dénoncer une nouvelle fois l’analyse faite par Silver, en mettant en cause les données des magazines Forbes et Financial World (magazine qui a disparu depuis 1998. Son édition annuelle « Sports Franchise Valuation Issue » était au magazine ce que le numéro spécial maillot de bains est à Sports Illustrated, sans les photos bien sur) sur lesquelles il a basé son analyse.
« [Forbes] ne possède pas les données financières de nos équipes et ses estimations ne reflètent pas la réalité. » a asséné mike Bass, tout en ajoutant, sarcastiquement, qu’il pensait que le Financial World ne paraissait plus.
« Nous ne savons pas comment ils font leurs calculs. » a-t-il déclaré pour mettre un point final à sa déclaration.
La guerre des chiffres et des mots semble ainsi se poursuivre, une semaine après que les propriétaires ont fermé la boutique.
Si la NFL semble se diriger lentement et surement vers la fin de son propre lockout (mais on parle ici d’une Ligue faisant plus d’un milliard de dollars de bénéfices) qui devrait intervenir cette semaine d’après les dernières rumeurs, la NBA semble se diriger, pour sa part, vers une étape plus pernicieuse puisqu’avant même de se mettre d’accord sur une nouvelle redistribution (indispensable pour sa survie), les joueurs et les propriétaires vont d’abord devoir se mettre d’accord sur la véracité de leurs chiffres respectifs. Une partie de cache-cache qui pourrait lasser les plus fidèles des fans si elle devait se continuer durant une bonne partie de l’été.
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| | | 14DAVE Big brother
Nombre de messages : 2457 Age : 50 Date d'inscription : 25/02/2007
| Sujet: Re: Le lockout Lun 11 Juil - 22:10 | |
| http://basketsession.com/le-conflit-entre-les-joueurs-et-la-nba-va-t-il-tourner-au-proces/
Le conflit entre les joueurs et la NBA va-t-il tourner au procès ? 11 juillet 2011 à 19:20 par benjing
Les NBAers pourraient suivre les joueurs NFL sur la voie judiciaire de la décertification.
Dans le conflit qui les oppose aux propriétaires, les joueurs en sont encore à l’étape de la négociation et n’ont pas encore abattu leur vraie carte, celle de la « décertification » de leur syndicat.
Alors que leurs collègues de la NFL s’étaient résolus à cette issue quelques heures avant que les propriétaires ne prononcent un lockout, les joueurs de NBA doivent eux penser aux ramifications de cette action alors que leur conflit est un peu différent de celui du foot US, en particulier au niveau de l’état financier des deux ligues.
La « décertification », qu’ont choisie les footballeurs, permet aux plaignants d’intenter des actions en justice en tant qu’individus et sur la base d’une violation de la loi anti-trust (comme basketsession l’avait explique dans la 1ere partie de son dossier lockout) par les propriétaires.
Néanmoins, les risques et désavantages d’une telle décision peuvent être nombreux. Ainsi, sans la légalité et protection que procure un syndicat, et en l’absence d’un CBA, les joueurs peuvent perdre les bénéfices de contrats minimums ou de salaires garantis et les propriétaires peuvent aussi imposer des conditions de travail. David Stern a même mis son petit grain de sel en menaçant à demi-mot les joueurs de mettre en danger les contrats actuellement en cours, si les joueurs venaient a se « décertifier ».
« Ce n’est pas totalement hors de question. Il n’y a pas encore d’urgence par rapport à ceci et c’est une option sur laquelle les joueurs penchent actuellement. Mais ils ont le temps de décider si cela sert vraiment de dissoudre le syndicat ou non« , a expliqué Jeffrey Kessler, un avocat conseil lié à la cause des joueurs.
Ce Jeff Kessler fait référence au fait que les joueurs de la NFL devaient absolument dissoudre leur syndicat avant le lockout car sinon ils auraient du attendre 6 mois de plus pour pouvoir le faire, selon un des termes de leur CBA. Cette date limite ne concerne pas les joueurs NBA et c’est pour cela que ces derniers peuvent se permettre de prendre leur temps.
Malgré tout, mettre la décision dans les mains de la justice ne veut pas forcément dire qu’une voie vers un accord se fasse plus facilement. Les Va-et-vients entre les différentes courts ne font que retarder le processus et l’endroit géographique même où la plainte est examinée peut amener à une décision plus ou moins en faveur d’un camp ou d’un autre. La première décision fut plutôt favorable aux joueurs mais les propriétaires firent bien évidemment appel de cette décision dans une cour d’appel savamment choisie.
En effet, les cours d’appel aux Etats-Unis sont au nombre de 13 (et sont nommées selon leur numéro sous l’appellation « Circuit ») et certaines sont réputées pour être plus Démocrates et d’autres pour être plus d’obédience Républicaine, ayant donc une vision différente d’un même conflit, car les juges sont nommés par le Président.
Le conflit de la NFL doit ainsi trouver un dénouement dans le « 8th circuit », réputée comme la plus Républicaine de toutes (car ses juges ont été nommés en majorité par George W Bush), donc plus à même de trancher en faveur de riches propriétaires protégeant leur business. Ce fut donc sans surprise que cette cour a ordonné le maintien du lockout lors de son jugement de vendredi dernier. Les joueurs NBA vont devoir éviter cette cour d’appel s’ils en venaient à se « décertifier » et préférer une cour plus Démocrate, comme la 9ème.
Un aspect intéressant de ce jugement, par contre, fut la reconnaissance par la cour du statut particulier des rookies et free-agents, qui ne pouvaient être reconnus comme employés sous le coup du lockout car n’ayant aucun contrat de signés avec les teams.
« Cette décision indique évidemment une option possible pour les joueurs NBA qui est de dissoudre leur syndicat et de poursuivre la NBA en justice par rapport à tous les free-agents et rookies », a ajoute Kessler
Malgré cela, la cour n’a pas statué sur l’élément le plus important, qui pourrait aussi intéresser les joueurs NBA, à savoir si l’action en justice des joueurs pour violation de la loi anti-trust est estimée assez convaincante par les juges pour aller plus loin.
Néanmoins, toutes les caractéristiques différentes des deux conflits (ligue bénéficiaire et disputes sur la redistribution des richesses pour la NFL contre ligue déficitaire et disputes sur les causes du déficit) font douter d’un scénario similaire.
Premièrement, les joueurs NBA ont déjà porté plainte en mai auprès des Prudhommes américains (le « National Labor Relations Board ») pour « condition de travail injustes » (« unfair labor practice ») et la décertification les obligerait à arrêter cette procédure alors que ce conseil aurait la possibilité d’établir une injonction de levée du lockout. Sans cette injonction néanmoins (qui a permis de mettre un terme au conflit du baseball en 1995), la procédure pourrait alors prendre 3 ou 4 ans et on pourrait alors voir les joueurs se diriger vers les cours de justice.
« Il semble que ce soit la procédure légale qui soit la plus attrayante pour eux. » a déclaré William Gould, ancien président de ce conseil et actuellement professeur de droit à Stanford.
Deuxièmement, la NBA a plus de raisons de chercher un lockout puisqu’elle estime perdre beaucoup d’argent et les joueurs NBA ont beaucoup plus d’intérêts à arriver à un accord, en essayant d’être le plus proche possible de ce qu’ils obtenaient dans le précédent CBA.
La NBA, par l’intermédiaire de son vice-président Adam Silver, a en tout cas réitéré son désir de rester loin des cours de justice.
« Nous n’avons jamais eu besoin des cours de justice pour régler les précédents conflits avec les joueurs. Même lors du lockout de 98, où nous avions perdu près de la moitié de la saison, nous avions réussi à trouver un arrangement entre nous. »
A l’heure qu’il est, une saison amputée de 32 matches semblerait une solution plutôt acceptable pour tous les fans, mais la durée du conflit NFL (déjà 4 mois) n’augure rien de bon sur celui d’une Ligue en bien pire posture
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| | | John1983
Nombre de messages : 13 Age : 40 Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: Le lockout Mar 12 Juil - 22:18 | |
| Ce n’est pas simple ce lockout…
Si vraiment la majorité des franchises font des pertes (qu’il faudrait déjà prouver, quantifier, et dont il conviendrait d’identifier les causes), alors les propriétaires n’ont aucun intérêt à signer un accord qui les maintiendrait dans cette situation.
Du coup j’ai bien peur que ce lock-out dure très longtemps.
A priori (mais je me réserve le droit de changer d'avis à la lumière de nouveaux éléments) je serais plutôt pour un hard-cap: - avec un véritable plafond et interdiction de dépassement (pas d’exception, pas de possibilité de dépasser le plafond en payant une luxury tax) - calculé de telle manière qu’une majorité de franchises fasse du profit Ca aiderait à garantir la pérennité des franchises et une meilleure équité sportive.
Mais ça les joueurs ne le voudront pas, car ça revient à baisser la masse salariale globale. De plus, ça veut dire que les franchises situées sur de gros marchés feront encore plus de profit, car elles paieront moins de salaires tout en conservant une grosse base de revenus (billets, produits derivés, droits télé etc…). Et j’imagine que les joueurs de ces grosses franchises auraient alors le sentiment de rapporter beaucoup d’argent à la franchise sans être récompensés...
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| | | 14DAVE Big brother
Nombre de messages : 2457 Age : 50 Date d'inscription : 25/02/2007
| Sujet: Re: Le lockout Mar 12 Juil - 23:42 | |
| C'est très juste ce que tu dis. Ceci dit le fait que les franchises dumoins certaines, j'ai du mal à y croire. La NBA se porte bien, les taux d'audience sont bons car le championnat est bon. Les produits dérivés se vendent et la plupart des équipes remplissent leur gymnase. C'est purement une affaire de gros sous. | |
| | | Bambililos Queen of the Road
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| Sujet: Re: Le lockout Mer 13 Juil - 15:26 | |
| Y a une autre solution, que les dirigeants ne veulent pas envisager pour le moment. Ça se fait déjà dans certaines ligues US je crois, une partie des profits sont redistribués équitablement entre les équipes. Ça veut dire que les gros marchés (Lakers, Celtics, Knicks...) gardent une partie de leurs revenus mirobolants, mais en distribuent une partie à Milwaukee ou Oklahoma City. De cette façon, toutes les équipes subsisteraient et les joueurs continueraient à toucher la plus grosse partie du gâteau (en même temps, ils sont plus nombreux, et puis après tout c'est eux qui nous font dépenser de l'argent à la NBA). Mais les dirigeants veulent quand même grignoter le salaire des joueurs, au lieu d'avoir à partager avec leurs camarades. Les capitalistes sont parfois de grands gamins. | |
| | | John1983
Nombre de messages : 13 Age : 40 Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: Le lockout Mer 13 Juil - 19:23 | |
| - 14DAVE a écrit:
- Ceci dit le fait que les franchises dumoins certaines, j'ai du mal à y croire. La NBA se porte bien, (...)
Effectivement je partage ton étonnement... Que quelques franchises enregistrent des pertes, ça ne m'étonnerait as. Mais que 22 franchises soient dans ce cas (j'ai lu de tels nombres), ça paraît gros. Et ça nous ramène au problème de base: sans chiffre fiable, sans état des lieux, comment négocier? - Bambililos a écrit:
- Y a une autre solution, que les dirigeants ne veulent pas envisager pour le moment. Ça se fait déjà dans certaines ligues US je crois, une partie des profits sont redistribués équitablement entre les équipes.
Je suis d'accord avec cette solution. Je pense qu'elle est complémentaire au hard-cap que je soutiens. La question qui se pose est celle-ci: "est-il juste que les grosses franchises partagent avec les marchés plus petits?" A mon avis oui. Parce que la position opposée mènerait à une NBA qui ne plairait à personne. L'absence de redistribution des profits entraînerait: - la disparition des franchises non rentables si on pousse jusqu'au bout cette logique - des inégalités criantes entre d'un côté les franchises faiblement rentables incapables de viser haut sportivement par manque d'argent, et de l'autre une poignée de franchises ultra rentables qui trustent les premières places... mais en fait ça a déjà commencé :-( . Ces dernières saisons, les Lakers et les Celtics ont gagné le titre en alignant des 5 majeurs de all stars et en payant la luxury tax. Et bientôt on dira la même chose du Heat... Mais ça, joueurs et propriétaires s'en moquent. | |
| | | Bambililos Queen of the Road
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| Sujet: Re: Le lockout Lun 17 Oct - 8:14 | |
| En tout cas c'est pas près de reprendre : je viens de voir que la NBA avait annulé les deux premières semaines de la saison, faute de réussir à trouver un accord. Ça risque de durer encore un moment...
Et c'est con, mais ça me fait pas grand-chose. Le cirque NBA commençait à me gonfler, et à partir du moment où on peut suivre Tony évoluer en France, ça me va. | |
| | | Tof94 So foot
Nombre de messages : 1028 Age : 36 Date d'inscription : 14/11/2009
| Sujet: Re: Le lockout Lun 17 Oct - 12:26 | |
| Y'a plusieurs sons de cloches. D'un côté, Stern aurait dit l'année dernière aux propriétaires qu'il obtiendrait tout ce qu'ils voulaient si ils tenaient un lock-out d'une saison. Mais de l'autre, on entend beaucoup dire que les matchs reprendront autour de Noël, surement un peu avant parce que c'est important d'avoir de la NBA à Noël.
Toute façon, les joueurs sont assis sur un tas d'or et doivent partager. En plus, la réduction de la durée des contrats, c'est obligatoire. C'est fou de signer pour 6 ans et de toucher tranquillement son contrat quand on est devenu mauvais. 4 ans ça me parait déjà plus crédible. | |
| | | LadyM La maman du forum
Nombre de messages : 815 Age : 53 Localisation : Saint Denis Date d'inscription : 25/02/2007
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| Sujet: Re: Le lockout Lun 17 Oct - 15:02 | |
| - Tof94 a écrit:
- Y'a plusieurs sons de cloches. D'un côté, Stern aurait dit l'année dernière aux propriétaires qu'il obtiendrait tout ce qu'ils voulaient si ils tenaient un lock-out d'une saison. Mais de l'autre, on entend beaucoup dire que les matchs reprendront autour de Noël, surement un peu avant parce que c'est important d'avoir de la NBA à Noël.
Toute façon, les joueurs sont assis sur un tas d'or et doivent partager. En plus, la réduction de la durée des contrats, c'est obligatoire. C'est fou de signer pour 6 ans et de toucher tranquillement son contrat quand on est devenu mauvais. 4 ans ça me parait déjà plus crédible. c'est à double tranchant quand tu signes un petit contrat sur 2 ans et que le joueur devient extrémement bon le renouvellement douille | |
| | | Tof94 So foot
Nombre de messages : 1028 Age : 36 Date d'inscription : 14/11/2009
| Sujet: Re: Le lockout Jeu 3 Nov - 14:49 | |
| On parle beaucoup de l'amnesty clause en ce moment. Une nouvelle disposition qui serait inclure dans le nouvel accord qui perttrait aux équipes de couper un jouer et d'ainsi voir son contrat être enlevé de sa masse salariale. Jackpot pour le joueur qui continuerait à toucher son salaire tout en signant pour le minimum autre part.
Aux Spurs, on parlerait de Jefferson, vous en pensez quoi ? Toute façon, ça serait le seul pour qui ça vaudrait le coup je pense... | |
| | | Bambililos Queen of the Road
Nombre de messages : 2331 Age : 39 Localisation : Lyon Date d'inscription : 26/02/2007
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| Sujet: Re: Le lockout Dim 6 Nov - 20:01 | |
| Ah mais carrément ! C'est une règle sur mesure pour les Spurs, ça ! | |
| | | Tof94 So foot
Nombre de messages : 1028 Age : 36 Date d'inscription : 14/11/2009
| Sujet: Re: Le lockout Dim 6 Nov - 20:25 | |
| Par contre on se dirige de plus en plus vers l'annulation de la saison. Là Stern a fait une proposition aux joueurs, à savoir 51/49 sur le partage des revenus si la NBA va bien, ce qui arrivera faut pas se leurer. Ils ont jusqu'à mercredi pour dire oui sinon Stern reviendra à 47/53 en faveur des propriétaires, offre que les joueurs n'accepteront jamais.
D'un autre côté y'a un tas de joueur qui vont demandé la dissolution du syndicat des joueurs. Ce qui prendra 1 mois et demi avec l'impossibilité d'avoir des discussions pendant ce laps de temps ...
Ceci ne sent vraiment pas bon ! | |
| | | Bambililos Queen of the Road
Nombre de messages : 2331 Age : 39 Localisation : Lyon Date d'inscription : 26/02/2007
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| Sujet: Re: Le lockout Mer 9 Nov - 9:37 | |
| Et pendant ce temps, tout le monde perd de l'argent... | |
| | | Tof94 So foot
Nombre de messages : 1028 Age : 36 Date d'inscription : 14/11/2009
| Sujet: Re: Le lockout Dim 13 Nov - 21:54 | |
| On est pas très loin d'un accord. Les joueurs doivent voter une proposition. En fait, on est pas très loin d'un accord mais on est aussi très près d'un clash énorme qui verrait la saison complète être annulée..
En tout cas, si les joueurs acceptent, la saison reprend le 15 décembre mais ils ont pas intérêt à faire les cons. Je vais à Nancy pour de l'Euroligue le 7 décembre et je veux Nico sur le terrain ! | |
| | | Tof94 So foot
Nombre de messages : 1028 Age : 36 Date d'inscription : 14/11/2009
| Sujet: Re: Le lockout Lun 14 Nov - 20:48 | |
| Bon bah voilà, il n'y aura pas de saison. Les joueurs ont refusé la proposition, décertifié le syndicat et porté plainte contre la NBA.
Du coup, ça va être la folie en Europe. Il faut qu'on s'organise des virés pour aller voir des matchs ensemble non ? Et le All Star Game du 29 décembre risque d'être superbe, y'en a que ça tente ? | |
| | | Bambililos Queen of the Road
Nombre de messages : 2331 Age : 39 Localisation : Lyon Date d'inscription : 26/02/2007
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| Sujet: Re: Le lockout Mar 15 Nov - 20:37 | |
| Ah ouais quand même. Ça fait un choc, j'envisageais pas vraiment l'annulation pure et simple.
Bon ben va falloir se plonger dans la ProA. Vous envisagez de suivre quelle équipe ? | |
| | | Tof94 So foot
Nombre de messages : 1028 Age : 36 Date d'inscription : 14/11/2009
| Sujet: Re: Le lockout Mer 16 Nov - 0:32 | |
| Ouais ça fout carrément un choc. Je voyais plus le spectre d'une annulation de la saison comme une illusion mais là ça devient concret...
Moi je vais suivre Nancy, l'Asvel, et Chalon sur-Saone, puisque j'ai des attaches dans la région. Et vous ? | |
| | | Bambililos Queen of the Road
Nombre de messages : 2331 Age : 39 Localisation : Lyon Date d'inscription : 26/02/2007
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| Sujet: Re: Le lockout Jeu 17 Nov - 18:21 | |
| Gravelines est mon équipe locale, donc je jetterai un œil. Sinon, ce sera l'ASVEL de Parker, bien sûr. | |
| | | Tof94 So foot
Nombre de messages : 1028 Age : 36 Date d'inscription : 14/11/2009
| Sujet: Re: Le lockout Jeu 17 Nov - 21:36 | |
| ça dit à personne qu'on organise un déplacement collectif pour aller voir Tony ? On a beaucoup de temps devant nous, on peut trouver une date et ça serait cool.
Si personne veut tant pis, moi j'irai voir des matchs cette saison c'est sur. | |
| | | Bambililos Queen of the Road
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| Sujet: Re: Le lockout Ven 18 Nov - 10:14 | |
| Ben ça me dit à fond, mais cette année j'ai vraiment très peu de temps libre (limite, le lockout m'arrange), même le week-end (je travaille le samedi et je joue le dimanche matin). Après, si c'est pas trop loin de Lille, je peux peut-être faire l'aller-retour rapidement. Faut voir les matches qui nous intéressent, les dates, tout ça... | |
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