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Interview Ronny Turiaf : « Mike D’Antoni me considère comme une pièce maîtresse »
Par Arnaud L., 28 septembre 2010
Celui-ci a pris le temps de répondre à des questions sur tous les sujets (sa préparation, sa nouvelle équipe, les bleus)… ou presque. On vous laisse découvrir ça.
Entre Golden State et New-York, le jeu pratiqué devrait être assez similaire. Quelles sont les grosses différences selon toi ?
Le jeu des Knicks est plus structuré, il y a une bonne base de jeu qui laisse pas mal de liberté aux joueurs pour faire des choix. Ça me rappelle pas mal ce que l’on faisait chez les Lakers où je pouvais prendre des shoots quand j’en avais envie. Je vais souvent me retrouver au poste haut en attaque donc à moi de jouer mon jeu à fond.
Comment se passe ton intégration chez les Knicks ?
Ça se passe très, très bien. Je me retrouve avec des joueurs contre qui j’ai déjà beaucoup joué donc que je connais bien, plus certains de mes coéquipiers de Golden State. En ce moment on est en plein training camp, un training camp très dur où l’on court beaucoup, mais je m’amuse et j’espère réaliser une bonne saison dans de bonnes conditions.
Tu as passé les deux dernières saisons avec Anthony Randolph qui a connu des hauts et des bas depuis son arrivée en NBA, mais dont le talent est indéniable. Comment vois-tu la suite en ce qui le concerne ?
Tout va bien aller pour lui. Il se retrouve dans un environnement qui va bien lui convenir. Il aura des responsabilités tout en restant sous contrôle, donc je le vois franchir un palier et ce palier sera plus haut que ce que les gens pensent. Je le vois tout le temps à l’entrainement et le voir est quelque chose de grandiose !
Quels sont les coéquipiers dont tu te sens déjà le plus proche ?
Je m’entends très bien avec Randolph et Azubuike depuis Golden State. Je passe aussi beaucoup de temps avec Danilo Gallinari avec qui on va souvent manger le midi et le soir dans de bons restos italiens. Il me montre les bons endroits sympas de la ville. On a aussi passé 10 jours ensemble cet été pour le programme basket-ball sans frontières (ndlr. programme Basketball without Borders mis en place par la NBA) au Sénégal. Je passe aussi du temps avec Wilson Chandler. Ce sont ces quatre là avec qui je m’entends le mieux.
As-tu discuté avec Mike D’Antoni pour savoir ce qu’il attend de toi cette saison ?
Oui. Mike D’Antoni est un coach qui est vraiment ouvert. Il me voit comme une pièce maîtresse de son équipe. Il veut que je sois agressif, il aime comment je joue, comment je fais les renversements, il aime mon QI basket en fait. Je me suis bien préparé cet été et j’espère que ça va vraiment payer cette année.
Cela fait longtemps que les Knicks n’ont pas brillé, ressens-tu une pression particulière ?
Non il n’y a pas de pression. On sent que l’équipe a envie de gagner. Personnellement, j’ai beaucoup de joie, beaucoup d’envie, et je reste le même, je ne vais pas changer ma façon de jouer. Maintenant c’est clair que c’est vraiment sympa de jouer pour une équipe qui joue la gagne.
Comment vois-tu ton avenir en bleu ?
L’année dernière, j’ai payé les pots cassés. J’ai raté 40 matchs donc je prends soin de mon corps et de ce genou qui m’a posé pas mal de problèmes. Mais mon avenir en bleu n’est pas menacé. J’ai parlé avec Vincent Collet et Crawford Palmer et je leur ai dit que je ferai tout pour être prêt pour les prochaines échéances.
Au sujet de ta préparation, après les blessures que tu as connues, qu’est-ce qui a changé ?
De ne pas jouer en équipe de France tout simplement ! De ne pas avoir deux entrainements par jour, mais d’avoir pu me reposer. J’ai pu suivre mon programme de renforcement, de stretching, de yoga et ainsi me préparer au mieux pour cette saison qui commence.
Est-ce particulier pour toi de jouer le match de mercredi en France, dans ton pays natal ?
Euh… tout d’abord mon pays natal c’est la Martinique, je tenais à le rappeler (rires) ! Mais ça me fait très plaisir de venir en France dans cette salle mythique qu’est Bercy. Ça me fait plaisir que le public réponde présent pour ce match et j’espère qu’on va montrer que l’ambiance peut être aussi chaude en France qu’aux US.
Carmelo Anthony à New-York, tu en penses quoi ?
(Agacé) Je ne suis pas du tout préoccupé par ce type de discussions. Je suis concentré sur ma préparation et non sur les rumeurs. Je laisse ça aux journalistes.
Propos recueillis par Arnaud Lucotte pour Basket USA