Duncan dans le club sélect des 20 000 points

On le sait tous, on s'en rend compte à chaque fois qu'on regarde un match des Spurs, Tim Duncan est une légende, de celles dont on se souviendra longtemps après la retraite du bonhomme.

Après avoir collectionné 4 titres NBA, 2 MVPs, 3 MVPs des Finals, 11 titularisations au All-Star Game consécutives (une 12ème à venir ?), 12 sélections en équipe All-NBA (dont 9 fois dans la première), 12 sélections en équipe All-NBA défensive (dont 8 fois dans la première), et un titre de Rookie de l'Année, Timmy s'apprête à passer une barre un peu plus symbolique: les 20 000 points en carrière (on ne parle que de la saison régulière).

Il est aujourd'hui à 19 985 points, ce qui veut dire que s'il marque 15 points ou plus, c'est cette nuit contre Utah qu'il atteindra l'objectif. Il deviendra ainsi le 35ème joueur de l'histoire de la NBA à le faire.

A noter qu'il est loin d'être le seul en activité dans ce cas, puisque Shaq, Kobe, Iverson, Garnett, Allen et maintenant Nowitzki font également partie du club.


Tim Duncan, le matin encore en pyjama, se presse une orange

Grâce à TD:



Ceux qui disent Kevin Garnett, Karl Malone sont les meilleurs PF?
HELL NO:




Maintenant n°5, c'est tout ce qu'il reste.
GO TIM GO !!!
Simplement TIMVP.

Joueur exceptionnel de régularité de comportement, de modèle .
well done tim

Une légende tout simplement!

Quiet as a whisper, all Tim Duncan does is burnish his legend
Let's Hear Some Noise For An Icon
By Joe Posnanski, Sports Illustrated

Tim Duncan’s 20,000th point was as restrained and nondescript as most of the other 19,999 NBA points the San Antonio Spurs forward had scored. He chased down an errant pass at the top of the key. He was open 18 feet from the basket. He took his time, set his feet, faced up and shot the ball just as the defender, Houston Rockets forward Chuck Hayes, vainly closed in. The ball cleared the front of the rim, spun hard into the back of the hoop and battered its way through the net, like a police officer breaking through a criminal’s wooden door.

Duncan’s face showed no emotion. He could have been holding a full house or a pair of deuces— there was no telling. Duncan has celebrated four championships. He has quietly dominated games for 13 seasons. He is known to complain about referee no-calls, but the face rarely breaks and displays what’s going on inside. After he scored his 20,000th point (and 20,001st), he jogged back to defend while the crowd at the AT&T Center stood and applauded. At the first timeout the fans stood and cheered again. Duncan offered a quick wave of gratitude. Then, of course, he talked with teammates yet again about picks and rolls. He was glad to have it over with.

Has American sports ever had a player all at once so great and so unknown? When Duncan made that shot against the Rockets last Friday night, he became the fourth player in NBA history to score 20,000 points, grab 10,000 rebounds, block 2,000 shots and dish off 2,500 assists.* Now, admittedly, there isn’t any special magic in that particular bouillabaisse.

*The other three on the list are Kareem Abdul-Jabbar, Hakeem Olajuwon and Shaquille O’Neal. It should be noted that Artis Gilmore also attained those totals in a career that was partly spent in the ABA. Gilmore is spectacularly underrated; he should be in the Basketball Hall of Fame.

But in a way, that odd collection of numbers might be the best way to get close to Tim Duncan’s impact. Since the league’s popularity jump in the mid- 1980s, the biggest NBA stars have all had a can’t-mistake per-sona. You could not help but recognize Michael Jordan’s killer instinct, Magic Johnson’s showtime moves, Larry Bird’s grim tenacity, Shaq’s brute force, the precise choreography of Stocktonto- Malone.

What do we really know, though, about Tim Duncan? We know that he’s quiet, that he shuns attention, that he donates much of his time to charity. We know he likes bank shots and video games and that he lost 20 pounds this off-season to help his mobility. (He turns 34 in April.) We know he stayed at Wake Forest for four years (and got his psychology degree). And we know, from his mostly unrevealing website, SlamDuncan.com, that his mother used to repeat a nursery rhyme to him as a boy.

Good, better, best.
Never let it rest.
Until your good is better.
And your better is your best.

Duncan has spent a career living a nursery rhyme. He’s good, better, best, night afternight, month after month, year after year—a December Tuesday in Phoenix, a March Saturday in Atlanta, a Game 7 against Dallas. The consistency is more than admirable; it’s downright eerie. Duncan was the NBA’s first overall pick in 1997, and the Spurs have won between 53 and 63 games in each full NBA season since. Duncan himself has always averaged at least 18 points a game and only once averaged more than 24. He always blocks two or three shots a game, always averages about one steal, is good for three assists a night.

He has been basketball’s metronome. Has there ever been a more uninspiring and yet apt nickname than The Big Fundamental? Duncan gets the ball on the left block—his hoops home—spins right for a turnaround jumper, turns left for his half hook, ducks under for a three-point play and steps back to make the 18-foot jumper. You do not have to know anything about basketball to know that LeBron James or Kobe Bryant is the best player on the floor. Appreciating Duncan takes more work.

Consider Duncan’s noteworthy night, which ended with a 116–109 Spurs loss. It was astonishing how often I simply forgot that Duncan was on the floor, and it was tempting to think that he had an unremarkable game; only the box score showed that he scored 25 points, grabbed 14 boards, added two assists and blocked a shot. The play-by-play chart showed that with the Spurs down by seven late in the fourth quarter, Duncan scored the team’s last 11 points in a desperate attempt to bring San Antonio back. He’s one of the 10 best players in NBA history, and he’s as good as ever. But you have to pay attention.


Discret comme un murmure, Tim Duncan ne fait qu’embellir sa légende
Un peu de bruit pour une icône

Le 20 000ème point de Tim Duncan a été aussi maîtrisé et quelconque que la plupart des 19 999 autres que l’intérieur des Spurs a marqué. Il a rattrapé une mauvaise passe en tête de raquette. Il avait le champ libre à 5.50m du panier. Il a pris son temps, placé ses pieds, levé la tête et tiré au moment où son défenseur, l’ailier des Rockets Chuck Hayes, s’approchait en vain. Le ballon a frotté l’avant du cercle, rebondi fort sur l’arrière et a traversé le filet comme un flic enfonce la porte en bois d’un criminel.

Le visage de Duncan n’a montré aucune émotion. Il aurait pu tenir un full house ou une paire de deux – impossible à dire. Duncan a fêté 4 titres de champion. Il a tranquillement dominé des matches pendant 13 saisons. Il est célèbre pour se plaindre de l’arbitrage, mais rarement son visage s’ouvre et montre ce qui se passe à l’intérieur. Après avoir marqué son 20 000ème (et 20 001ème) point, il s’est replacé en défense tandis que le public de l’AT&T Center se levait et l’applaudissait. Au premier temps-mort, les fans se sont levé et l’ont encore ovationné. Duncan a rapidement fait un geste de remerciement. Et puis, bien sûr, il s’est remis à parler avec ses coéquipiers de pick & rolls. Il était content que ce soit derrière lui.

Y a-t-il déjà eu dans le sport américain un joueur à la fois si grand et si méconnu ? Quand Duncan a mis ce panier contre les Rockets vendredi dernier, il est devenu le 4ème joueur dans l’histoire de la NBA à marquer 20 000 points, prendre 10 000 rebonds, contrer 2 000 tirs et distribuer 2 500 passes*. Bon, il est reconnu qu’il n’y a pas de secret pour cette recette particulière.

*Les trois autres dans la liste sont Kareem Abdul-Jabbar, Hakeem Olajuwon et Shaquille O’Neal. A noter que Artis Gilmore a également atteint ces chiffres dans sa carrière partiellement passée en ABA. Gilmore est énormément sous-côté, il devrait être au Hall of Fame.

Mais d’une certaine façon, cette série étrange de chiffres est peut-être la meilleure façon de jauger l’impact de Tim Duncan. Depuis le bond de popularité de la ligue dans les années 1980, les plus grandes stars NBA ont toutes eu une image facilement reconnaissable. On ne pouvait pas manquer l’instinct de tueur de Michael Jordan, les actions flashy de Magic Johnson, la ténacité acharnée de Larry Bird, la force brute de Shaq, la chorégraphie millimétrée de Stockton à Malone.

Mais que sait-on, au juste, sur Tim Duncan ? On sait qu’il est calme, qu’il évite d’attirer l’attention, qu’il consacre beaucoup de temps aux œuvres caritatives. On sait qu’il aime les tirs avec la planche et les jeux vidéos, et qu’il a perdu 10 kg cet été pour améliorer sa mobilité (il aura 34 ans en avril). On sait qu’il est resté quatre ans à Wake Forest (et qu’il a eu son diplôme de psychologie). Et on sait, grâce à son site habituellement peu révélateur, SlamDuncan.com, que sa mère lui chantait une comptine quand il était petit.

Good, better best (bon, mieux, meilleur)
Never let it rest (ne jamais rien lâcher)
Until your good is better (jusqu’à ce que le bon devienne mieux)
And your better is best (et que le mieux devienne le meilleur)

Duncan a passé sa carrière dans cette comptine. Il est bon, mieux, meilleur, soir après soir, mois après mois, année après année – un mardi de décembre à Phoenix, un samedi de mars à Atlanta, un match 7 contre Dallas. La constance est plus qu’admirable : elle donne carrément des frissons. Duncan a été choisi en première position de la draft en 1997, et depuis ce jour, les Spurs ont gagné entre 53 et 63 match à chaque saison complète. Duncan lui-même a toujours marqué au moins 18 points par match et n’a dépassé les 24 points de moyenne qu’une fois. Il contre toujours deux ou trois tirs par match, intercepte à peu près un ballon, donne dans les trois passes par match.

Il est le métronome du basket-ball. Y a-t-il déjà eu surnom plus banal mais néanmoins plus adapté que « The Big Fundamental » ? Duncan est servi à gauche du panier (sa seconde maison), pivote à droite pour un tir en suspension, tourne sur la gauche pour un demi-hook, se faufile à l’intérieur pour un and 1 et fait un pas en arrière pour un tir à 5.50m. Il n’y a pas besoin de s’y connaître en basket pour savoir que LeBron James ou Kobe Bryant sont les meilleurs sur un terrain. Apprécier Duncan demande un peu plus de travail.

Regardez le match remarquable de Duncan, qui s'est achevé sur une défaite des Spurs 116 à 109. C'est incroyable le nombre de fois où j'ai simplement oublié que Duncan était sur le terrain, et il était tentant de penser qu'il faisait un match moyen ; seule la feuille de stats révèle qu'il a marqué 25 points, pris 14 rebonds, ajouté deux passes et un contre. Le play-by-play indique que quand les Spurs étaient menés de 7 points à la fin du 4ème QT, Duncan a marqué les 11 derniers points des Spurs dans un effort désespéré pour faire remonter San Antonio. Il est l'un des 10 meilleurs joueurs de l'histoire de la NBA, et il est aussi bon que jamais. Mais il faut y prêter attention.

Tout comme Roger Federer en tennis, je suis content de pouvoir voir evoluer des joueurs, des legendes en devenir, sous mes yeux j'ai eu la chance d'assister a plusieurs de leur match et suis bien heureux de pouvoir dire à mes petits enfants plus tard, "ben tu vois mon ptit je les ai vu comme je te vois", alors qu'a ce moment la, les quadruples doubles seront devenus monnaie courante, et l'ére open aura laissé sa place à une autre.
Comme dans chaque sport c'est ce genre de joueur qui te font veiller des nuits entieres devant ta télé, et le faire avec plaisir.

Tim ou la simplicité de jouer au basket !!!
Un exemple sur et en dehors du terrain !
Pas de grigri, pas de trash talking que du jeu et de l'efficacité en toute simplicité !

Il a permis de montrer à certains jeunes que la planche n'était pas là que pour la décoration !! :)

Enfin bref, j'ai son maillot et je ne suis pas prêt de le lacher !!

GregT a écrit:

Pas de grigri, pas de trash talking que du jeu et de l'efficacité en toute simplicité !

Sauf quand un con comme JPosey fait son malin et veut introduire "tripping" de l'NHL dans l'NBA.

Une petite interview réalisée par Monroe:

Q -- Are you at the point in your career where you can see the finish line?

A - I saw the finish line a while back. I've seen it for a while now.

Q - Do you have an idea how much longer you want to do this?

A -- I have one year, this year, and two more years after this. I think they're going to tell me to go home after that. That's what I'm planning on right now.

Q -- If you feel as good then as you do now would you want to keep going?

A - I'd love to play as long as I can. I want to be as effective on the court. I don't' want to be on the court just to be on the court. I'm a player. I'm a competitor. If I can do it the way I want to do it, yeah, I'll keep doing it."

Q - So the summer regimen that helped you get ready for this season will be the annual summer regimen?

A -- Yeah. Try and keep my body as fresh as possible, starting a little later and hopefully that will extend my season, my health, during the season much better.

En français:

Q- A ce point-là dans votre carrière, est-ce que vous voyez la ligne d'arrivée ?

R- Ça fait un moment que je vois la ligne d'arrivée.

Q- Avez-vous une idée de combien de temps vous voulez continuer ?

R- J'ai encore cette année, et puis deux après ça. Je pense qu'ils vont me dire de rentrer chez moi après. C'est ce que je prévois pour le moment.

Q- Si vous vous sentez aussi bien à ce moment-là que maintenant, voudrez-vous continuer ?

R- J'aimerais jouer aussi longtemps que je peux. Je veux être efficace sur le terrain. Je ne veux pas être sur le terrain juste pour être sur le terrain. Je suis un joueur. Un compétiteur. Si je peux continuer comme j'en ai envie, oui, je continuerais.

Q- Donc le régime de cet été qui vous a aidé à être prêt cette saison va rester le régime annuel ?

R- Oui. Essayer de conserver mon corps aussi frais que possible, commencer la préparation un peu plus tard et avec un peu de chance, ça allongera ma saison, améliorera ma santé durant la saison.

Comme toujours Bambililos: merci pour la trad.

Citation :

I have one year, this year, and two more years after this. I think they're going to tell me to go home after that. That's what I'm planning on right now.

Typique Timmy

Et que pensez-vous d'un petit doublé pour Timmy pour terminer sa carrière en beauté ? Un titre cet année, et enfin le doublé tant attendu en 2011. Bon je rêve un peu, mais admettez que ce serait magnifique, pour le plus grand power forward (et peut-être pivot ?) de tous les temps.

Timmy a tellement de la classe qu'on souhaitera qu'il le gagne avant sa retraite, comme on a fait pour l'Amiral. Il le mérite, sa classe la mérite.
FOREVER #21