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Popovich parle de sa relation avec Duncan
26 janvier 2011 à 18:27 par Shaï Mamou
Il l’avoue lui-même, Tim Duncan se rapproche de plus en plus de la fin de sa magnifique carrière. Il ne reste plus beaucoup d’occasions au quadruple champion NBA pour tenter de glaner une cinquième bague au côté de Gregg Popovich. Justement, au cours d’un entretien avec Greg Papa de Comcast Sports, l’intransigeant chef d’orchestre des Spurs de San Antonio est revenu sur la relation unique qu’il entretient avec son power forward. Souvent considéré à tort comme un autoritariste forcené, Pop’ montre ici une autre facette de sa personnalité et sa profonde affection pour le numéro 1 de la Draft 1997 :
“De temps à autre nous pouvons avoir quelques désaccords sur ce qu’il faut faire ou ce genre de choses. Mais nous sommes devenus très proches au fil des années, un peu comme dans un mariage où il faut donner et recevoir, faire des compromis. Nous sommes de très bons amis, nous nous respectons et nous aimons évoluer ensemble. Tant que vous gardez cette base dans votre relation, vous pouvez avoir quelques désaccords“, explique l’ancien adjoint de Don Nelson à Golden State.
Au sein d’une équipe de San Antonio lancée à vive allure sur les rails du succès cette saison (38-7), Duncan n’est évidemment plus le joueur dominant et irrésistible qu’il était lors des quatre sacres de l’ère Popovich. Mais en dépit de stats inférieures à sa moyenne en carrière cette saison (13,6 pts et 9,5 rbds contre 20,8 pts et 11,5 rbds depuis 13 ans), l’homme fort de la franchise texane garde la confiance et l’admiration de son entraîneur :
“Tim ne va plus être le meilleur marqueur ou le MVP de la Ligue, mais il prend des rebonds pour nous, il sent les coups, nous aide dans nos attaques. Il reste une menace au contre et est toujours capable de faire un match à 23 pts-16 rbds de temps en temps. Il n’est pas égoïste et nous dépendons de lui tous les soirs, c’est notre point d’ancrage défensif. Il fait tellement pour l’équipe que c’est très dur de ne pas suivre son leadership.“
Également interrogé sur son futur et son éventuelle fin de carrière (il fête ses 61 ans vendredi), Greg Popovich ne paraît pas sur le point de raccrocher malgré des rumeurs l’annonçant prêt à entrer en politique :
“J’aime toujours ça et je me vois bien faire ça encore un bout de temps“, a-t-il déclaré avant la victoire face aux Warriors lundi soir.