Le meneur des San Antonio Spurs dévoile sa ligne de prêt à porter contemporaine, WAP TWO. Tony Parker redistribuera une partie des bénéfices à sa fondation, Par Cœur Gala, et à deux associations : Make a Wish, dont il est l’ambassadeur depuis 2005, et celle de son ami Omar Sy, Ce Ke Du Bonheur. Il nous explique sa démarche.
Comment est venue l’idée de créer votre ligne de vêtements ?
Tony Parker. J’y pensais depuis deux ans, mais mon ancien contrat avec Nike m’empêchait de lancer ma propre marque. En signant avec mon nouvel équipementier (NDLR : Peak), uniquement pour le basket, j’ai ainsi pu lancer ma ligne de vêtements de ville. Avec ce projet, je rêve de pouvoir donner leur chance à de jeunes créateurs et de redistribuer une partie des gains à ma fondation et à des associations. Je tiens à me faire plaisir car il ne s’agit pas d’une question d’argent pour moi.
Comment décririez-vous le style de votre marque ?
Je ne voulais pas que ce soit trop voyant, plutôt classe, sans être réservé à une élite. Je tenais à ce que les prix restent abordables (de 35 € à 49 € pour un tee-shirt). Il y a aussi quelques clins d’œil à ma vie : un tee-shirt avec ma photo préférée, à 2 ans, avec un ballon de basket. Un autre avec un bulldog car j’apprécie cette race de chiens. Avec ces vêtements, on retrouve ma personnalité.
On dit que vous vérifiez les moindres détails…
Oui. Toute l’équipe est venue plusieurs fois chez moi à San Antonio, on s’est réunis aussi en France, je m’implique beaucoup. Je me rendrai cet été en Tunisie pour remercier les gens qui travaillent à la fabrication des produits. On discute aussi avec le basketteur de l’Asvel Edwin Jackson pour qu’il représente la marque.
Wap Two est aussi un hommage à votre famille ?
Exactement. Le sigle WAP vient des initiales de mon grand-père et de mon père, William Anthony Parker. Je ne voulais pas utiliser mon nom, il fallait trouver quelque chose de subtil. Au final, il s’agit d’un lien entre ma carrière et ma famille.
Mesurez-vous l’enjeu d’image pour vous en cas de réussite… ou d’échec ?
Je ne raisonne pas comme cela. Lorsque je me suis lancé dans la musique, je n’ai pas écouté ce qui se disait. Je travaille sérieusement depuis deux ans avec mon équipe, les gens jugeront.
Vous préparez l’après-basket ?
En passant la trentaine (il aura 31 ans en mai), tu y penses. Je commence à avoir pas mal de kilomètres, comme on dit. Je prépare l’avenir avec ma fondation, l’Asvel et cette ligne de vêtements.
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les photos TP
http://www.waptwo.com/